France 3 et les plateformes la1ere.fr et France.tv proposeront ce lundi un documentaire inédit de Claire Marchal et Sébastien Thiebot qui nous mènera à Wallis-Et-Futuna.
À Wallis-et-Futuna, au cœur du Pacifique Sud, la mer a toujours permis à ses 11 000 habitants de se nourrir. Mais ces ressources marines viennent à manquer et le territoire, de plus en plus dépendant des importations, doit trouver des solutions.
Développer l’économie de la mer tout en garantissant la protection de l’environnement marin est donc un enjeu majeur. L’archipel doit créer des emplois, inciter la jeunesse à rester sur l’île, préserver la souveraineté future du territoire et, ainsi, pérenniser son identité et sa culture de la mer.
Mais cette croissance ne peut se faire au détriment de la nature, de la biodiversité et des richesses de la mer. Alors, pêcheurs, chefs coutumiers, professeurs, passionnés de l’océan, des plus jeunes aux plus anciens, ont décidé de s’engager pour imaginer les meilleures conditions d'exploitation future de leur lagon, du large, des îlots et des fonds marins.
Régulation des prélèvements dans le lagon, formations à de nouvelles techniques de pêche au large, collectes de données sur les ressources halieutiques et création d’une aire marine protégée. À Uvea, la principale île de Wallis, les idées ne manquent pas aux pêcheurs, garants de l’autonomie alimentaire, pour tenter de démocratiser la pêche durable, sans entraver les libertés de pêche de toujours.
Selon le rapport annuel de l’Observatoire des pêches côtières dans l'archipel, la pêche vivrière, pratiquée principalement pour subvenir aux besoins alimentaires du foyer, représente, en 2022, 70 % de la production totale à Wallis et 92 % à Futuna. Quant à la pêche professionnelle, qui vise à générer des revenus grâce à la vente ou l’échange de produits issus de la pêche, elle représente 43 tonnes à Wallis-et-Futuna sur les 204 tonnes de la production totale (vivriers et professionnels).
Certains projets d’exploitation de la mer posent question. Comme ceux de l’industrie minière, qui par le passé s’est déjà intéressée de près aux minéraux rares découverts dans les grands fonds de Futuna. Mais les rois et représentants coutumiers de l’île ont fait barrage à ces projets avec le souhait de préserver une souveraineté et une prérogative coutumière sur la terre et sous la mer.
L’archipel pense développer le tourisme dans le lagon, et notamment sur les îlots, qui constituent un trésor pour la filière. Mais le défi est de taille : l’isolement est à fois un avantage et un inconvénient. Par ailleurs, les familles, propriétaires des îlots, doivent accepter de s'engager dans la voie d'un tourisme « vert ».
Isolé, sans réelle industrie ni tourisme, Wallis-et-Futuna est encore protégé des actes des hommes. Les récifs, les coraux sont encore en bonne santé. Mais l’avenir est incertain, et il faut sensibiliser les générations futures pour garantir la pérennité des richesses de l’océan et de tout ce que cela incarne : un héritage, une culture, une identité, et aussi une certaine forme de souveraineté.
À Wallis-et-Futuna, au cœur du Pacifique Sud, la mer a toujours permis à ses 11 000 habitants de se nourrir. Mais ces ressources marines viennent à manquer et le territoire, de plus en plus dépendant des importations, doit trouver des solutions.
Développer l’économie de la mer tout en garantissant la protection de l’environnement marin est donc un enjeu majeur. L’archipel doit créer des emplois, inciter la jeunesse à rester sur l’île, préserver la souveraineté future du territoire et, ainsi, pérenniser son identité et sa culture de la mer.
Mais cette croissance ne peut se faire au détriment de la nature, de la biodiversité et des richesses de la mer. Alors, pêcheurs, chefs coutumiers, professeurs, passionnés de l’océan, des plus jeunes aux plus anciens, ont décidé de s’engager pour imaginer les meilleures conditions d'exploitation future de leur lagon, du large, des îlots et des fonds marins.
Régulation des prélèvements dans le lagon, formations à de nouvelles techniques de pêche au large, collectes de données sur les ressources halieutiques et création d’une aire marine protégée. À Uvea, la principale île de Wallis, les idées ne manquent pas aux pêcheurs, garants de l’autonomie alimentaire, pour tenter de démocratiser la pêche durable, sans entraver les libertés de pêche de toujours.
Selon le rapport annuel de l’Observatoire des pêches côtières dans l'archipel, la pêche vivrière, pratiquée principalement pour subvenir aux besoins alimentaires du foyer, représente, en 2022, 70 % de la production totale à Wallis et 92 % à Futuna. Quant à la pêche professionnelle, qui vise à générer des revenus grâce à la vente ou l’échange de produits issus de la pêche, elle représente 43 tonnes à Wallis-et-Futuna sur les 204 tonnes de la production totale (vivriers et professionnels).
Certains projets d’exploitation de la mer posent question. Comme ceux de l’industrie minière, qui par le passé s’est déjà intéressée de près aux minéraux rares découverts dans les grands fonds de Futuna. Mais les rois et représentants coutumiers de l’île ont fait barrage à ces projets avec le souhait de préserver une souveraineté et une prérogative coutumière sur la terre et sous la mer.
L’archipel pense développer le tourisme dans le lagon, et notamment sur les îlots, qui constituent un trésor pour la filière. Mais le défi est de taille : l’isolement est à fois un avantage et un inconvénient. Par ailleurs, les familles, propriétaires des îlots, doivent accepter de s'engager dans la voie d'un tourisme « vert ».
Isolé, sans réelle industrie ni tourisme, Wallis-et-Futuna est encore protégé des actes des hommes. Les récifs, les coraux sont encore en bonne santé. Mais l’avenir est incertain, et il faut sensibiliser les générations futures pour garantir la pérennité des richesses de l’océan et de tout ce que cela incarne : un héritage, une culture, une identité, et aussi une certaine forme de souveraineté.