La presse nationale n'est plus disponible à Mayotte. L'île est le seul et unique département français d'Outre-Mer où les journaux de la métropole ne sont plus distribués, une situation inimaginable qui dure depuis des mois en cause l'embargo sur le fret aérien durant le mouvement de lutte contre l'insécurité qui a notamment porté le coup de grâce à une activité déjà difficilement rentable.
Présents sur le territoire depuis les années 80, les journaux nationaux ne sont plus distribués depuis fin mars dernier, a confirmé à l'AFP Laurent Canavate, directeur de la Somapresse, la société de presse et d'édition qui distribuait la presse nationale depuis 2012.
"Difficile" et "complexe", la distribution des journaux nationaux sur le 101ème département français ne permet, en outre, que "de dégager de très faibles revenus", a déclaré le directeur qui avait toutefois accepté de relever le défi car la presse "a un rôle important à jouer et encore plus à Mayotte". Une telle rupture dans la distribution de la presse nationale "n'arrive jamais dans aucun territoire de France", a affirmé celui qui est également correspondant local du Monde.
Entre la nécessité de recourir au transport aérien avec le report des coûts sur les ventes que cela induit (un titre était vendu de 2 à 5 fois plus cher qu'en métropole), la logistique "compliquée" avec un seul arrivage par semaine et la trésorerie à engager pour les quelque 400 titres distribués, peu d'opérateurs étaient volontaires et aucun, aujourd'hui, ne s'est montré disposé à reprendre l'activité.
L'embargo sur le fret aérien de plusieurs semaines durant le mouvement de lutte contre l'insécurité en mars dernier et la fermeture de deux des cinq derniers points de vente en raison d'une réorientation commerciale auront porté le coup de grâce. Alertée "à plusieurs reprises" par la Somapresse de l'arrêt potentiel de la distribution, la préfecture n'a pas engagé d'action pour éventuellement la maintenir et n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP.
La presse se vendait "pour près de 10.000 euros (de recettes) par mois" avec 20 à 30% d'invendus, a affirmé Laurent Canavate. Marianne et Le Canard enchaîné étaient en tête des ventes, suivis des titres jeunesse sur un département où la moitié de la population a moins de 18 ans, puis de la presse féminine.
Présents sur le territoire depuis les années 80, les journaux nationaux ne sont plus distribués depuis fin mars dernier, a confirmé à l'AFP Laurent Canavate, directeur de la Somapresse, la société de presse et d'édition qui distribuait la presse nationale depuis 2012.
"Difficile" et "complexe", la distribution des journaux nationaux sur le 101ème département français ne permet, en outre, que "de dégager de très faibles revenus", a déclaré le directeur qui avait toutefois accepté de relever le défi car la presse "a un rôle important à jouer et encore plus à Mayotte". Une telle rupture dans la distribution de la presse nationale "n'arrive jamais dans aucun territoire de France", a affirmé celui qui est également correspondant local du Monde.
Entre la nécessité de recourir au transport aérien avec le report des coûts sur les ventes que cela induit (un titre était vendu de 2 à 5 fois plus cher qu'en métropole), la logistique "compliquée" avec un seul arrivage par semaine et la trésorerie à engager pour les quelque 400 titres distribués, peu d'opérateurs étaient volontaires et aucun, aujourd'hui, ne s'est montré disposé à reprendre l'activité.
L'embargo sur le fret aérien de plusieurs semaines durant le mouvement de lutte contre l'insécurité en mars dernier et la fermeture de deux des cinq derniers points de vente en raison d'une réorientation commerciale auront porté le coup de grâce. Alertée "à plusieurs reprises" par la Somapresse de l'arrêt potentiel de la distribution, la préfecture n'a pas engagé d'action pour éventuellement la maintenir et n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP.
La presse se vendait "pour près de 10.000 euros (de recettes) par mois" avec 20 à 30% d'invendus, a affirmé Laurent Canavate. Marianne et Le Canard enchaîné étaient en tête des ventes, suivis des titres jeunesse sur un département où la moitié de la population a moins de 18 ans, puis de la presse féminine.