En mars, le magazine d’information du pôle Outre-mer de France Télévisions "Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?", présenté par Siti Daroussi s'intéressera à la situation démographique en Outre-mer.
« Si les démographies des Outre-mer présentent à la fois des similitudes et des différences, elles sont, en toute hypothèse, distinctes de la démographie de l’ensemble du pays et inquiétantes dans de nombreux cas. »
Cette phrase extraite d’un récent rapport parlementaire campe un décor de pays traversés par des dynamiques contrastées. Les démographies des Outre-mer présentent une grande diversité de situation. Si une meilleure espérance de vie et une baisse de la natalité peuvent correspondre au phénomène de transition démographique hexagonal en Outre-mer, l'ampleur de ces phénomènes est très variable selon les territoires concernés.
Baisse et vieillissement de la population en Martinique et Guadeloupe, croissance et rajeunissement à Mayotte et en Guyane, stabilité des effectifs à La Réunion et en Polynésie, incertitudes en Nouvelle-Calédonie, solde migratoire négatif à Saint-Pierre et Miquelon comme à Wallis et Futuna.
De grands traits qui masquent des différences parfois importantes perceptibles d’une commune à l’autre au sein de ces territoires. Les recensements permettent ainsi de dresser un état des lieux, de constater le résultat de l’action conjuguée de divers facteurs qui ont pour noms : baisse de la natalité, hausse de l’espérance de vie, départ du territoire pour les études ou l’emploi, immigration clandestine issue d’États voisins.
Pour parvenir à un équilibre qui préserve l’avenir des Outre-mer et de leurs populations, les décideurs politiques doivent répondre à une demande d’équipements et de services, mais aussi au droit légitime de leurs administrés à la mobilité au sein de la République.
Des aspirations parfois contradictoires qui buttent souvent sur des questions budgétaires et l’absence d’une réelle politique de continuité territoriale. Dans ce contexte, la question du maintien des « forces vives » et celle du « retour au pays » se pose partout à des degrés divers. En réalité, aucune politique publique s'alignant sur les réglementations de l'Hexagone n'est de nature à apporter de bonnes réponses aux enjeux démographiques. Des politiques publiques différenciées sont donc nécessaires compte tenu des diversités considérables de peuplement et de dynamiques démographiques.
Pour examiner la situation et les solutions envisageables pour l’améliorer, Siti Daroussi, en collaboration avec les rédactions du Réseau des 1ère, reçoit des femmes et des hommes engagés de longues dates sur ces questions.
Invités
En plateau
Claude-Valentin Marie, sociologue et démographe, conseiller pour l'Outre-mer auprès de la direction de l'Institut national d'études démographiques (INED)
Mikaa Blugeon-Mered, spécialiste de la géopolitique des Outre-mer
En duplex
Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique – Socialiste, écologiste et républicain
Elie Califer, député de la Guadeloupe
Diffusions
Le 12 mars à 21h35 sur Guadeloupe La 1ère
Le 12 mars à 22h35 sur Réunion La 1ère
Mais aussi sur la1ere.fr et France.tv
« Si les démographies des Outre-mer présentent à la fois des similitudes et des différences, elles sont, en toute hypothèse, distinctes de la démographie de l’ensemble du pays et inquiétantes dans de nombreux cas. »
Cette phrase extraite d’un récent rapport parlementaire campe un décor de pays traversés par des dynamiques contrastées. Les démographies des Outre-mer présentent une grande diversité de situation. Si une meilleure espérance de vie et une baisse de la natalité peuvent correspondre au phénomène de transition démographique hexagonal en Outre-mer, l'ampleur de ces phénomènes est très variable selon les territoires concernés.
Baisse et vieillissement de la population en Martinique et Guadeloupe, croissance et rajeunissement à Mayotte et en Guyane, stabilité des effectifs à La Réunion et en Polynésie, incertitudes en Nouvelle-Calédonie, solde migratoire négatif à Saint-Pierre et Miquelon comme à Wallis et Futuna.
De grands traits qui masquent des différences parfois importantes perceptibles d’une commune à l’autre au sein de ces territoires. Les recensements permettent ainsi de dresser un état des lieux, de constater le résultat de l’action conjuguée de divers facteurs qui ont pour noms : baisse de la natalité, hausse de l’espérance de vie, départ du territoire pour les études ou l’emploi, immigration clandestine issue d’États voisins.
Pour parvenir à un équilibre qui préserve l’avenir des Outre-mer et de leurs populations, les décideurs politiques doivent répondre à une demande d’équipements et de services, mais aussi au droit légitime de leurs administrés à la mobilité au sein de la République.
Des aspirations parfois contradictoires qui buttent souvent sur des questions budgétaires et l’absence d’une réelle politique de continuité territoriale. Dans ce contexte, la question du maintien des « forces vives » et celle du « retour au pays » se pose partout à des degrés divers. En réalité, aucune politique publique s'alignant sur les réglementations de l'Hexagone n'est de nature à apporter de bonnes réponses aux enjeux démographiques. Des politiques publiques différenciées sont donc nécessaires compte tenu des diversités considérables de peuplement et de dynamiques démographiques.
Pour examiner la situation et les solutions envisageables pour l’améliorer, Siti Daroussi, en collaboration avec les rédactions du Réseau des 1ère, reçoit des femmes et des hommes engagés de longues dates sur ces questions.
Invités
En plateau
Claude-Valentin Marie, sociologue et démographe, conseiller pour l'Outre-mer auprès de la direction de l'Institut national d'études démographiques (INED)
Mikaa Blugeon-Mered, spécialiste de la géopolitique des Outre-mer
En duplex
Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique – Socialiste, écologiste et républicain
Elie Califer, député de la Guadeloupe
Diffusions
Le 12 mars à 21h35 sur Guadeloupe La 1ère
Le 12 mars à 22h35 sur Réunion La 1ère
Mais aussi sur la1ere.fr et France.tv
