Rien ne va plus chez ATG (Antenne Télévision Guyane) la chaîne locale 100% guyanaise créée en mai 2012 dont Jean-Paul LEPELLETIER est le Président, par ailleurs à la tête de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Guyane. En janvier 2013 à peine après un an d'existence, on apprenait de la part de la radio Tropiques FM, le départ de 10 journalistes de la rédaction et de collaborateurs avec pour le principal motif une succession de retards dans le paiement des salaires.
Une situation délicate pour laquelle certains actionnaires tentaient de revendre leurs actions et s'interrogeaient tant ces pratiques s'opposent aux directives du CSA, la haute autorité audiovisuelle.
À l'époque déjà, le Club de la presse de Guyane tirait la sonnette d'alarme et se mobilisait quant au sort de l'ensemble des journalistes du département incluant ainsi leurs confrères de ATG, mobilisés mais souhaitant rester anonymes bien que très inquiets sur leur devenir.
Au premier trimestre 2014, rien ne semble s'être arrangé. Pire, France Guyane a relaté cette semaine les déboires du personnel de la chaîne : en plus des salariés non payés depuis novembre 2013, il en serait de même du côté des fournisseurs au point que "TF1 menace de couper les diffusions" rapporte le journal qui précise aussi que "ATG accusait (en 2013, ndlr) un déficit de plus d'un million d'euros" et que deux membres du conseil d'administration de la chaîne ont démissionné reprochant à son Président Jean-Paul LEPELLETIER un criant manque de communication.
Gilles VERNET le nouveau Directeur d'antenne d'ATG qui remplace depuis quelques mois Sylvie BRIVAL, la compagne du Président de la chaîne invitée au départ au prétexte de restructurations financières, confirmait hier sur son compte Twitter la situation difficile d'Antenne Télévision Guyane tout en invitant à relativiser : "Pour tous ceux qui n'ont jamais pris de risques dans la vie, plus c'est difficile, plus la victoire est belle!" martèle t-il.
Une victoire qui ne peut que passer par un assainissement des comptes de la chaîne, et le paiement de ses salariés dont certains imaginent déjà une probable fin de diffusion.
Une situation délicate pour laquelle certains actionnaires tentaient de revendre leurs actions et s'interrogeaient tant ces pratiques s'opposent aux directives du CSA, la haute autorité audiovisuelle.
À l'époque déjà, le Club de la presse de Guyane tirait la sonnette d'alarme et se mobilisait quant au sort de l'ensemble des journalistes du département incluant ainsi leurs confrères de ATG, mobilisés mais souhaitant rester anonymes bien que très inquiets sur leur devenir.
Au premier trimestre 2014, rien ne semble s'être arrangé. Pire, France Guyane a relaté cette semaine les déboires du personnel de la chaîne : en plus des salariés non payés depuis novembre 2013, il en serait de même du côté des fournisseurs au point que "TF1 menace de couper les diffusions" rapporte le journal qui précise aussi que "ATG accusait (en 2013, ndlr) un déficit de plus d'un million d'euros" et que deux membres du conseil d'administration de la chaîne ont démissionné reprochant à son Président Jean-Paul LEPELLETIER un criant manque de communication.
Gilles VERNET le nouveau Directeur d'antenne d'ATG qui remplace depuis quelques mois Sylvie BRIVAL, la compagne du Président de la chaîne invitée au départ au prétexte de restructurations financières, confirmait hier sur son compte Twitter la situation difficile d'Antenne Télévision Guyane tout en invitant à relativiser : "Pour tous ceux qui n'ont jamais pris de risques dans la vie, plus c'est difficile, plus la victoire est belle!" martèle t-il.
Une victoire qui ne peut que passer par un assainissement des comptes de la chaîne, et le paiement de ses salariés dont certains imaginent déjà une probable fin de diffusion.